Saadnayel, petite ville dans la Bekaa, dans l’Est du Liban à une quarantaine de kilomètres de Beyrouth : 14 000 habitants et 40 000 réfugiés syriens.
Répartis dans une soixantaine de campements sauvages autour de la ville, ils ont fui les bombardements de l’armée de Bachar el Assad et les islamistes de Daech… La situation est la même à travers tout le pays : pour quatre millions d’habitants, le Liban compte en plus de ses 500 000 réfugiés palestiniens, 1,5 millions de réfugiés syriens.
Les conséquences de ce mouvement migratoire sont terrifiantes : la croissance est passée de 8 % à 0 % en quatre ans, le chômage monte en flèche, les consommations d’eau et d’électricité explosent. Les tensions montent, du fait de la promiscuité de la petite délinquance et de la totale indifférence des riches de la région, et du reste du monde. Le "petit Liban" dépense un milliard de dollars par an pour ces réfugiés, mais l’aide internationale plafonne à quelques dizaines de millions.
Les Libanais, pourtant, continuent à tendre la main à toutes les victimes de la guerre. Ils se poussent pour les accueillir, ils partagent leurs écoles. Les Libanais font aussi preuve d’une d’une incroyable capacité de résilience, car il n’y a pas si longtemps, l’armée syrienne occupait le Liban, elle réprimait enlevaient et tuaient tous ceux qui leur résistaient.
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