Nous sommes aux Etats-Unis. Dans tout le pays, y compris à la Maison Blanche, les citoyens transforment leur jardin d'agrément en potager. La plupart des voitures comptent au moins deux passagers et les auto-stoppeurs, nombreux, n'ont pas de mal à trouver un automobiliste qui accepte de les transporter, le covoiturage étant devenu une habitude. Les vélos se multiplient sur la chaussée. Le prêt-à-porter mise sur la simplicité et la sobriété, avec une grande modération dans l'utilisation des textiles. Le gaspillage des ressources n'est plus de mise et les économies d'énergie sont conséquentes.
Un roman d'anticipation utopiste? Non, des faits historiques qui ont eu lieu pendant la deuxième guerre mondiale, non seulement aux Etats-Unis mais aussi dans d’autres pays comme en Angleterre. Une expérience d'écologie politique immense et aujourd'hui méconnue, mise en place en quelques semaines pour lutter contre le nazisme et la consommation excessive des ressources.
Face au péril climatique, à la diminution des ressources naturelles, aux crises économiques à répétition, serions-nous capables aujourd'hui d'une révolution aussi spectaculaire, mais cette fois-ci en temps de paix?
Ou devant ces risques désormais planétaires, nous faudra-t-il encore une bonne guerre ? Mais cette fois-ci contre qui ?
Une enquête iconoclaste, incisive mais pas militante, alternant allers-retours entre ces expériences passées et des solutions d’aujourd’hui, sur ce qui représente désormais l’un des plus grands défis que nos sociétés contemporaines aient aujourd’hui à affronter : continuer à grandir dans un monde fini.
Un film de 52' de Laurence Serfaty, une coproduction Hikari / Camera Lucida / Pictanovo
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