Les années noires du Palais Bourbon

2019
LCP AN
C’est un des secrets les mieux gardés de l’Occupation : le Palais Bourbon, symbole de la République, a connu une page sombre de son histoire pendant la Seconde Guerre mondiale. Entre 1940 et
1944, l’occupant a installé en ces lieux une bonne partie de son administration du Gross Paris... allant même jusqu’à y tenir le procès de sept jeunes Français.
Fernand Zalkimow, 19 ans, Robert Peltier et Tony Bloncourt, 20 ans, Christian Rizo, 19 ans, Pierre Milan, 17 ans, Roger Hanlet, 19 ans et Acher Semahya, 27 ans. Ils étaient jeunes, Français, issus des couches populaires, ouvriers ou étudiants. Leurs crimes : attentats contre l’armée allemande, atteinte à la sûreté de l’État, entente avec l’ennemi... Le qualificatif de communiste leur est attribué dès le début de l’enquête. Dans l’enceinte de l’Assemblée nationale, ils sont jugés au nom du peuple allemand. Leur procès est unique dans l’histoire de la Collaboration. Unique, car le jugement fut rendu dans l’une des salles du Palais Bourbon, à quelques pas de l’hémicycle. Unique aussi, car ce procès révèle ce que fut le quotidien de la Chambre des députés durant l’Occupation. Le 9 mars 1942, ces sept jeunes Français sont passés par les armes au Mont-Valérien.
Raconter cette affaire hors normes permet de mettre au jour une histoire peu connue : l’utilisation du Palais Bourbon et de l’Hôtel de Lassay par l’occupant. De nombreux témoignages viennent éclairer cette période sombre : des historiens qui remettent en perspective cette période, les familles de ces jeunes condamnés à mort et des députés d’aujourd’hui qui confient leur sentiment sur ce qui s’est déroulé en ces lieux.

Un film de Xavier-Marie Bonnot. Une production Hikari avec LCP-Assemblée Nationale et le soutien du CNC et de Pictanovo


Revue de presse

"1940-1944 Les années noires du Palais-Bourbon" décrit très bien le contexte qui conduit ces jeunes gens à s'engager au sein des Bataillons de la jeunesse (...) Les 7 fusillés seront décorés à titre posthume. Mais cette distinction laisse un goût amer. Pour savoir pourquoi, il faudra voir jusqu'au bout de cet émouvant documentaire." L'OBS


"Le Palais-Bourbon a connu une page sombre de son histoire pendant la Seconde Guerre Mondiale. C'est l'un des secrets les mieux gardés de l'Occupation." La Nouvelle République


"La première image de ce documentaire méticuleux, signé par le réalisateur Xavier-Marie Bonnot et diffusé sur la chaîne parlementaire, sera un grand choc. C'est la première fois que les archives des années noires (1940-1944) du Palais-Bourbon sont ainsi montrées. Le documentaire dévoile des images d'archives inédites du Palais-Bourbon pendant l'Occupation. La Croix 


​"Une histoire méconnue. Un documentaire passionnant." Ouest France


"Ce film raconte tout. Les familles témoignent. C'est digne, émouvant, pudique. La gandeur de ces intrépides jeunes gens est intacte et mérite d'être saluée." Le Figaro Magazine


"Une enquête inédite révèle le passé très noir de la Chambre des députés sous l'Occupation. Ce film saisissant retrace le procès de septs jeunes résistants communistes jugés et condamnés sous les ors de la défunte République." Marianne


"Nourri des récits d'historiens et de députés, le film insiste tout particulièrement sur l'histoire de ce procès. Grâce aux témoignages émouvants des proches et descendants des résistants exécutés, il s'attache judicieusement à faire revivre la dimension humaine de ce triste épisode." Télérama


"Préparer et tourner ce film, avec l'entière participation de l'Assemblée nationale, m'a permis d'approfondir une histoire jusqu'à présent peu connue : l'utilisation du Palais Bourbon par l'occupant. Les recherches n'ont pas toujours été évidentes. L'historien Éric Alary, seul chercheur à avoir travaillé sur ce sujet, m'a beaucoup aidé et conseillé. 
J'ai tenu à rendre cette histoire la plus vivante possible, lui donner l'épaisseur humaine qui fait souvent défaut sur cette période désormais lointaine. Les descendants de ceux qui furent fusillés ont témoigné, ceux qui les ont connus aussi. Pour moi, c'était là, l'essentiel. » Xavier-Marie Bonnot, réalisteur du film.

Chronique radio "Quand l'Assemblée nationale était transformée en tribunal sous l'occupation" de Patrick Cohen sur Europe 1
 

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